LE CORAIL CLUB
Corail club est une association loi 1901 indépendante de l’UNM.
L’association a pour vocation de développer et de favoriser la connaissance du monde subaquatique, ainsi que de proposer des activités liées principalement à la pratique de la plongée avec scaphandre, et connexes.
Elle contribue au respect des lois et règlements ayant pour objet la conservation de la faune, de la flore et des richesses sous-marines, notamment en tenant ses adhérents informés des dispositions édictées à cette fin.
Elle est affiliée à la Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins (F.F.E.S.S.M.)
Un des objectifs de cette association est de porter un message fort dans le domaine de l'écologie maritime et transmettre au plus grand nombre les notions de respect de la mer.
Corail club organise des sorties dans le seul but de se retrouver entre amis. Il n'y a pas d'école de plongée, mais seulement un regroupement de plongeurs qui partagent leur passion.
Plongées sur épaves, plongées de nuit, sur tombant, la rade ne manque pas de sites pour se régaler!
Plongées possibles dès 14 ans avec le niveau 1 réservées aux membres actifs de l'UNM et leurs enfants.
Jean BUSSON, Président
Alain MESURE, Trésorier
Jean-Marc LE MEUR, Secrétaire
Le 10 juillet 1985, le Rainbow Warrior, célèbre navire de Greenpeace, est coulé dans la baie d'Auckland, par les services secrets français afin de l'empêcher de manifester contre les essais nucléaires en Polynésie. Le naufrage fit un mort parmi l'équipage...
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Le Rainbow Warrior fût renfloué, tracté puis recoulé à Matari Bay pour en faire un récif artificiel et un site de plongée pour les plongeurs du Corail Club et éventuellement des autres. Il repose désormais par 25 m de fond et attend depuis 29 ans ma venue en Nouvelle Zélande pour lui rendre une petite visite. Ce fût fait en novembre dernier quand je décidais de plonger dans une eau à 19 degrés un peu agitée. Sur place je contacte le club local qui ne manque pas de titiller le Frenchie sur le fiasco de cette opération manquée de nos agents secrets. Je passe outre et après avoir récupéré mon matériel, nous partons, le chef de centre et moi-même sur le site où nous avons la surprise de constater que nous ne serons que tous les deux au fond, les autres ayant préféré aller plonger ailleurs. L'épave n'est pas aussi belle que celles de Marseille mais son histoire méritait cette plongée mythique et en revenant à terre j'avais la satisfaction d'avoir réussi une plongée qui n'a pas été un fiasco, contrairement à l'opération sabotage menée par notre ministre de la Défense de l'époque que je ne nommerai pas par courtoisie.
Jeannot Lapeyre
2015, Joëlle et Jean Marc, Nicole et Jeannot, Jean, Bernard et Annick du CNTL, Bernard et Robert, sont partis en Martinique afin de plonger au chaud, ci-contre le récit en image !
NEWS PLONGÉE
Le 23 janvier 1918, le Ker-Bihan va connaître le même sort que la Drôme. Le sous-marin allemand U.C. 67, mouilleur de mines, s’est introduit dans la baie marseillaise, laissant derrière lui ses engins de mort.
Le Ker-Bihan, tout comme le Lagoubran, participe à une opération de dragage de mines, quand il en heurte une et sombre. Le site est exposé à tous les vents. La visibilité est fonction des conditions météo : de très bonne à nulle.
Le petit chalutier, d'une longueur d'environ 30 mètres, peut-être visité en une seule fois.
La proue, les portiques de chalutage ont résisté à l’explosion. En se dirigeant vers la poupe, on peut admirer ce qui fut la cabine dont seule subsiste l’armature.
La salle des machines a elle aussi résisté à la déflagration. Sur bâbord, couchée sur le sable, repose la cheminée du Ker-Bihan. La poupe n’est plus qu’un enchevêtrement de tôles et ferrailles en tout genre.Les tôles du Ker-Bihan sont un refuge pour les langoustes et homards, mais également pour les congres et mostelles.
LE KER-BIHAN
Le 23 janvier 1918, le Ker-Bihan va connaître le même sort que la Drôme. Le sous-marin allemand U.C. 67, mouilleur de mines, s’est introduit dans la baie marseillaise, laissant derrière lui ses engins de mort.
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Le Chilton est un cargo britannique de 76 mètres de long. Lancé en 1879, chargé de blé, Il coule le 30 mai 1888, à la suite d’une erreur avec les feux de navigation. Le Chilton fût drossé sur les blocs de rocher, et à coulé à quelques mètres de ceux-ci.
L'épave, offre un cargo encore entier avec des vestiges de 5 à 6 mètres de hauteur, situé devant le port de Marseille au large de la Madrague sur une profondeur qui varie entre 23 et 29 mètres.
LE CHILTON
Le Chilton est un cargo britannique de 76 mètres de long. Lancé en 1879...
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La Drôme mesure 69 mètres de long sur 10 mètres de large. Navire en acier mixte à voile et à vapeur, il jaugeait 2.172 tonneaux. Son armement comprenait deux canons : un de 65 mm sur la proue et un de 75 mm sur la poupe. Lancé le 10 mars 1887 sa première affectation sera au Service du Littoral comme transport-aviso. Il participera à l’expédition des Dardanelles. Vers 6 heures du matin, le 23 janvier 1918, la Drôme va connaître le même sort que le Togo, le Donator ou le Sagona. Le sous-marin allemand mouilleur de mines U.C. 67 pénètre dans la baie marseillaise, laissant derrière lui ses engins de mort. Le Lieutenant de Vaisseau Allaire, commandant la Drôme, engage son bâtiment dans le chenal de sécurité lorsqu’une explosion titanesque retentie. La Drôme vient de toucher une mine sous-marine. Chargé de 1.500 fûts de pétrole, la Drôme explose en son centre et coule immédiatement, faisant 26 morts. Le site est exposé à tous les vents. La visibilité est fonction des conditions météo : de très bonne à nulle. La Drôme est longue et vaste. Il faut prévoir plusieurs plongées pour en faire le tour.
LA DRÔME
La Drôme mesure 69 mètres de long sur 10 mètres de large. Navire en acier mixte à voile et à vapeur, il jaugeait 2.172 tonneaux....
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Construit trois ans avant la première guerre mondiale , le Miquelon mesure 49 mètres de long sur 7,5 mètres de large et jauge 522 tonneaux. Baptisé Michel-Marcel, il change de nom et devient le Miquelon à partir de 1913. Il appartient alors à la Compagnie La Morue Française et Sécherie de Fécamp, qui le destine au transport de la Morue entre Terre-Neuve et la France. Le 5 octobre 1917, il quitte Marseille en fin d’après-midi avec à son bord une cargaison inhabituelle pour ce cargo morutier : de la fonte. Il entre en collision avec le vapeur Balkan. Il sombre immédiatement. La collision ne fit pas de victimes.
Lors du procès qui eut lieu au début des années vingt, le Miquelon fut reconnu coupable en vertu de deux faits établis : son feu de mât ne fonctionnait pas, et c’est la manœuvre effectuée sur tribord au dernier moment qui a entraînée le choc avec le Balkan.
LE MIQUELON
Construit trois ans avant la première guerre mondiale , le Miquelon mesure 49 mètres de long sur 7,5 mètres de large et jauge 522 tonneaux. Lire la suite>
Le Saint Dominique est un trois-mâts italien à coque d’acier construit en 1893. Le 16 juin 1897, le voilier est conduit par le remorqueur Marseillaise du Vieux Port de Marseille aux chantiers de l’Estaque pour réparation. Ce jour là, un très fort mistral balaye la rade marseillaise et la mer est très formée. Le Saint Dominique se met à tanguer fortement. Le Capitaine Gavagnin du Saint Dominique en saisit immédiatement la raison : le lest de 100 tonnes normalement arrimé à la quille pour assurer sa stabilité a été retiré. Le gîte du bateau s’accentue et le trois mâts charge de plus en plus d’eau dans ses cales. Soudain le flanc bâbord se recouvre d’eau, et entraîne le navire au fond. Trois des marins ne purent être sauvés par la Marseillaise. Aucune tentative n’a été entreprise pour renflouer le navire. Les scaphandriers découperont le gréement afin que d’autres bateaux ne le heurte pas. Beaucoup d’éponges, de coraux et de coquillages sur la coque du navire. Comme pour la plupart des épaves de Méditerranée, la faune est représentée par les chapons, rascasses, murènes et congres tapis dans les cales du voilier.
LE SAINT DO'
Le Saint Dominique est un trois-mâts italien à coque d’acier construit en 1893. Le 16 juin 1897, le voilier est conduit par le remorqueur Marseillaise du Vieux Port de Marseille aux chantiers de l’Estaque pour réparation.
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Le 17 juin 1903, moins d'une heure après son appareillage du port de Marseille pour Bastia, le paquebot est éperonné à tribord avant par l'Insulaire, revenant de Toulon avec à son bord une quarantaine de passagers et qui s’apprête à rentrer dans la rade à proximité de l'île Maïre. Le Liban tente vainement un échouage entre les deux blocs rocheux au sud de l'île. L'accident cause la perte du bâtiment et la mort de près d'une centaine de passagers. Les secours s'organisent tant bien que mal notamment grâce aux barques de pêcheurs du port des Goudes, ainsi qu'à un navire en partance pour la Grèce, Cependant ces secours de fortune sont insuffisants pour sauver l'ensemble des passagers pris de panique, tandis que le Liban sombre par l'avant.Il sombre complètement 20 minutes seulement après le choc.
LE LIBAN
Le 17 juin 1903, moins d'une heure après son appareillage du port de Marseille pour Bastia, le paquebot est éperonné à tribord avant par l'Insulaire…
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VIDÉOS
Un dimanche sur le Veyron
Le Saint Dominique
Dans les entrailles du Chaouen
La Drôme
@Crédits vidéos Frédéric Martinez